Voici la question qui me guide dans mes recherches...

L’appât du gain manifesté par les entreprises supranationales et certains groupes oligarchiques, de même que le contrôle des ressources naturelles par ceux-ci, dirigent l’humanité vers un nouvel ordre mondial de type féodal, voir même sa perte. Confronté à cette situation, l’être humain est invité à refuser d’accepter d’emblée une pseudo-vérité véhiculée par des médias peut-être à la solde de ces entreprises et groupes. Au contraire, il est invité à s’engager dans un processus de discernement et conscientisation afin de créer sa propre vérité par la confrontation de sa réalité nécessairement subjective à des données objectives, telles que révélées par la science, par exemple.

The penalty that good men pay for not being interested in politics is to be governed by men worse than themselves. - Plato

mercredi 24 décembre 2008

Noir Canada - un livre controversé

Belle trouvaille... après avoir écouté par quatre chemin avec Jacques Languirand

S’il ne s’agissait pas de faits scrupuleusement recensés et vérifiés, ce livre serait un roman noir, un thriller économique qui fait froid dans le dos. Les horreurs ici assemblées provoquent des hauts le coeur. Malheureusement, ce Noir Canada existe bel et bien et cet ouvrage se donne pour mission et devoir d’informer les citoyenNEs canadienNEs sur les agissements hautement critiquables des sociétés minières et pétrolifères canadiennes en Afrique.*

En dénonçant de nombreux abus qualifiables de crimes commis par ces sociétés privées, Alain Deneault s’attaque à l’image factice répandue sur la scène internationale d’un Canada intrinsèquement pacifiste, bon et généreux. Il recense avec soin et précision les nombreux cas (déjà rapportés ailleurs dans le monde par plusieurs ONG, journalistes, analystes ainsi qu’experts de l’ONU) dans lesquels les sociétés canadiennes se rendent coupables de corruption, de pillage institutionnalisé des ressources minières ou pétrolières des pays africains, et attisent ou maintiennent l’instabilité et les conflits pour obtenir de juteux contrats. La liste est longue : ingérence politique et contrats outrancièrement avantageux dans la fragile République démocratique du Congo, partenariats avec les seigneurs de guerre, vendeurs d’armes et mercenaires de la région à feu et à sang des Grands Lacs, collusions mafieuses dans l’Ouganda voisin, mineurs enterrés vifs en Tanzanie, empoisonnement massif et « génocide involontaire » au Mali, expropriations brutales au Ghana, transformation des Ivoiriens en cobayes pharmaceutiques, barrages hydroélectriques dévastateurs au Sénégal, privatisation sauvage du transport ferroviaire en Afrique de l’Ouest…

2 commentaires:

Simon Filiatrault a dit...

Autre livre relié au sujet

Corporate Ethics and Corporate Governance

http://www.amazon.ca/gp/product/3540708170/ref=sib_rdr_dp/183-2095698-0705112

Simon Filiatrault a dit...

Cette nouvelle de L'ONU est relié à l'hégémonie des entreprises sur les ressources du tiers-mondes.

Dossier très politisé à suivre.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18302&Cr=avocat&Cr1=affaires

De grands cabinets d'avocats étudieront le lien entre droits de l'homme et des affaires
ONU: 28 janvier 2009

Quinze grands cabinets d'avocats à travers le monde participeront à une mission dirigée par les Nations Unies destinée à déterminer si, et comment, le droit national des affaires et son application favorisent un environnement respectueux des droits de l'homme, a annoncé mercredi le représentant spécial du Secrétaire général sur les droits de l'homme et les affaires, le professeur John Ruggie.

« C'est un travail extraordinairement important », a-t-il déclaré. « Les liens entre le droit des affaires et les droits de l'hommes restent mal compris. La volonté de tant de cabinets de fournir leurs services à titre gracieux indique qu'ils sont conscients de l'importance des droits de l'homme pour les besoins de leurs clients. »

40 juridictions nationales seront étudiées et choisies dans l'objectif d'assurer une large couverture géographique ainsi qu'un mélange de droit commun, de droit civil et d'autres traditions juridiques, tout en reflétant l'expertise des cabinets impliqués.

Selon John Ruggie, traditionnellement, le droit des affaires a été maintenu, institutionnellement et conceptuellement, séparé des préoccupations en matière de droits de l'homme. « Pourtant, des développements récents suggèrent que des régulateurs commencent à lier la gestion des entreprises avec la gestion de l'impact social, environnemental et éthique, y compris les droits de l'homme », a-t-il ajouté.

A l'issue de ce projet, le représentant spécial du Secrétaire général sur les droits de l'homme et des affaires publiera un rapport analysant les résultats et fera des recommandations aux Etats et aux entreprises privées.